Gazette de Gascogne : Bonjorn Monseigneur.
Marie-Amélie de Cortilloles : Adishatz !
A vous et vos lecteurs.
GdG : Vous aviez esté absente du Conseil ce mandat-ci, pourquoi revenir au devant du tableau ducal en participant aux élections ?
MAdC : Si j'ai été absente c'est à la fois par choix et par nécessité. Il faut savoir prendre du recul pour mieux juger et mieux servir ses convictions. C'est notammement pourquoi, entre autre, je n'ai pas désirée siéger au conseil ducal et n'ai pas prétendu à la charge de Chancellier Illustre comme certains, gascons mais surtout étrangers, l'auraient souhaités.
Ainsi, j'ai pu me reposer au couvent des Clarisses et songer à mon avenir.
GdG : Pourquoi teste de liste ?
MAdC : Vous savez, être tête de liste ou ne pas l'être cela ne change rien.
La tête de liste ne fait qu'apporter les deux cents premiers écus et organiser la campagne. Je me suis proposée, les membres du collectif m'ont désigné, voilà tout.
Certains décrient déjà ma volontée ardante de devenir Duchesse. Je leur rappellerais juste que lors de ses deux premiers mandats à la tête du Duché, Sa Grace von Wittelsbach n'était pas tête de liste.
C'est pourquoi, être tête de liste ou douzième d'une liste, je ne vois pas de différence, chacune des deux places est aussi importantes pour le duché. Chacune apporte sa compétence, son expérience, ses idées, sa motivation.
GdG : Quelle a esté vostre réaction face aux dires de la commission ?
MAdC : J'ai été plus qu'interloquée. Mais je dois dire que cela ne m'étonne guère tant certains m'en veulent, ne m'apprécient pas ou sont contre l'Eglise en Gascogne. Il a suffit de voir leurs réactions pour en juger.
Quoi qu'il en soit, le fait que sa Grasce m'est donnée sept jours et qu'aucun procès n'ai été ouvert, cela montre bien mon bon droit dans cette situation et le côté grotesque des accusations.
GdG : Que pensez-vous de la décision de la commission ?
MAdC : Elle est tout simplement inique et fondée sur le mépris.
Quoi qu'il en soit, la commission m'a donné sept jours pour m'installer dans l'une de nos cinq villes, ce que j'ai fait pas plus tard qu'aujourd'hui. En réalité, cela ne change rien à mes projets, voilà plusieurs mois que je souhaitais déménager, chose qui est faite et qui clot toute contestation.
GdG : Que pensez-vous de la dicte commission ?
MAdC : J'ai participé à la réforme de cette loi, j'ai voté et défendu l'idée que les nobles soient partis intégrante d'icelle.
Je ne pensais tout simplement pas que cela serait une arme politique dirigeait contre certains par d'autres adversaires.
Mais soit, en elle même, la loi n'est pas idiote, c'est plus la mentalité de certains qui l'est.
GdG : Allez-vous vous mettre en règle comme demandé ?
MAdC : C'est fait depuis ce matin. Et comme je l'avais précisé, je n'avais pas besoin d'une injonction pour le faire.
Je suis femme de parole, mes engagements l'avaient, je croyais, montrés, mais soit, je me suis mise dans la légalité afin de clore cette affaire au débat stérile.
GdG : Un message à faire passer aux Gascons ?
MAdC : Ne vous faites plus avoir !
GdG : Je vous remercie.
MAdC : Merci à vous de céder une tribune à la vérité.
mercredi 26 août 2009
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