CHRONIQUES GASCONNES
De la féminité gasconne
On ne va pas se plaindre, ah ça non, de la démultiplication des femmes en vue. Tout d’un coup, il en pousse non seulement dans le théâtre et les animations (domaine féminin traditionnel pour d’évidentes raisons décoratives), mais aussi dans la politique, l’économie et les affaires militaires.
Alléluia, enfin !
Sauf que ce serait trop simple s’il n’y avait pas un bémol : pendant des lustres, nos femmes ont appelé de leurs vœux des modèles auxquels les filles puissent s’identifier. Et maintenant que les hautes charges se déclinent au féminin pluriel, nous voilà, c’est malin, tous prostrés devant une armée de Dames Parfaites.
O vous Perfections en Talons Hauts tout en haut des cieux mondains, pardonnez à nous autres, simples humains faillibles, de vous chercher des défauts.
Quitte à écouter les rumeurs les plus folles. Quitte à vous inventer des tares. Laissez nous penser que les aspérités du quotidien contribuent à son charme et que, finalement, ce sont aussi vos petits travers qui vous rendent aimables. Vous voyez, au fond, c’est parce que on a envie de vous aimer que l’on refuse de vous abandonner à votre rôle de statue…
Namaycush.
samedi 4 octobre 2008
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