C'est dans les moments les plus difficiles, quand tout va mal et que les temps sont durs qu'on voit la générosité sexprimer avec le plus de force. Cest ce que les habitants de la petite ville de Dax, en Gascogne, ont pu apprécier.
La Gascogne ruinée doit faire face à des difficultés financières qui lui étaient jusqu'alors inconnues, et de ce fait, durcit les conditions de perception des impôts. Deux de ses villes ont eut des difficultés à sacquitter de leur dette, Labrit et Dax, accumulant jusqu'à deux mois dimpayés. La dernière levée dimpôt de Dax, à 10 écus par champs et échoppe, a dailleurs entrainé une vive vague de protestations. Cette imposition, nécessaire pour que la ville puisse rembourser une partie de sa dette, na pas suffi à la combler entièrement. Ceci laisse craindre que laugmentation de 50% des impôts ducaux, oblige la municipalité à réitérer.
Les dacquois ont cependant eu la surprise de voir revenir le premier maire de la ville, le sieur Gmat, et citoyen dhonneur de Dax. Celui-ci, très attaché à la ville, a rapidement pris contact avec la maire, et essayé de redynamiser la halle. Apprenant la dette qui liait encore la ville, celui-ci a décidé de sen acquitter et a donc déboursé la somme de 778,60 écus. Le sieur Gmat a déclaré presque naturellement qu'il navait aucun mérite, ayant parfaitement les moyens, et qu'il ne sagissait là que du geste que tout citoyen devrait avoir envers sa ville pour peu qu'il y soit attaché.
A la vue d'une telle démarche, on est en droit de se demander si ce geste altruiste n'aurait pas été guidé par une motivation politique. Le Sieur Gmat écarte cette hypothèse en affirmant ne pas se porter candidat aux élections municipales à venir. Dans une Gascogne sinistrée, il est agréable de voir que la générosité na pas disparu avec les caisses ducales et permet aux habitants de garder espoir.
Gabriel Von Wittelsbach dict Godgaby
lundi 25 janvier 2010
jeudi 21 janvier 2010
Entretiens à Mamisan
Mimizan - À l'occasion des élections municipales mimizanaises, la Gazette est allée à la rencontre des deux candidats à la mairie.
La Gazette de Gascogne : Pourquoi vous présentez vous Messire Bzeuh de l'Aube Renaissante ?
Messer Bzeuh : Initialement, je me suis présenté parce qu'il n'y avait pas encore d'autres candidats malgré la date des élections qui s'approchait. Maintenant, je me présente comme une alternative au maire en place.
La Gazette de Gascogne : Pourquoi vous présentez vous, Messire Souffledelune du Souffle Ardent ?
Messer Souffledelune : C'est pour moi la possibilité d'un troisième mandat, concrétisant les efforts fait lors des deux précédents qui furent dédiés à la consolidation financière de Mimizan. C'est chose faite. Il faut passer à d'autres projets d'avenir et laissant plus de liberté au marché.
GDG : Selon vous, pourquoi seriez vous un bon Maire ?
Messer Bzeuh : Un bon maire doit être à l'écoute de ses concitoyens, répondre à leurs questions, vérifier que le marché est correctement approvisionné à des prix corrects, communiquer sur sa politique, assurer la défense de sa ville, gérer le budget, travailler en bonne entente avec le conseil ducal pour le profit de ses concitoyens et participer à l'animation du village.
Par le passé, on m'a jugé comme étant un bon maire. Même si depuis il a coulé de l'eau sous les ponts, il n'y a pas de raison que cela ait changé.
Surtout, mon avis est qu'il ne doit pas travailler seul, mais s'appuyer sur une équipe, même s'il garde forcément la responsabilité de l'ensemble.
Messer Souffledelune : Ma présence et mon franc parler sont mes qualités comme mes défauts, les deux pendants de ma personnalité. Je défends mes opinions de la même façon, passionné parfois jusqu'à l'extrême, vis-à-vis du Duché.
Je suis Gestionnaire et homme d'action, refusant la politique, qui ne m'intéresse pas plus que cela. Je suis utile aux autres et c'est mon seul but.
Je sais l'image qu'on a de moi, très faussée il me semble. Je suis sans rancune. J'aime faire réagir, vivre, quitte à « rentrer dedans » et ça marche !
GDG : Quels sont vos buts pour l'amélioration de Mimizan ?
Messer Bzeuh : Principalement, je souhaite éviter les clans et augmenter la participation des Mimizanais à la politique locale.
Messer Souffledelune : Continuer de façon très légère la consolidation et la sécurité économique de notre Ville par la participation Municipale au marché,
Contrôler et réguler les prix pour empêcher les excès, compléter l'équipe Municipale, animer la Halle de façon différente en invitant sur des thèmes nouveaux laissés au choix de ses habitants.
GDG : Quelles solutions pensez vous apporter ?
Messer Bzeuh : Je ne peux pas empêcher des incompatibilités d'humeurs, mais pour minimiser leur impact, je souhaite ouvrir le conseil municipal aux maximum de personnes volontaires. Je n'ai pas envie de restreindre les bonnes volontés. Cumulées, elles feront plus qu'une hypothétique perle rare que l'on risque d'attendre éternellement. En plus, mieux vaut plusieurs personnes qui discutent pour trouver une solution, qu'un gourou pensant avoir la science infuse.
Messer Souffledelune : Je n'ai pas de solution à apporter, puisque tout va bien, que tout est en cours, et qu'il ne faut que du temps pour tout finaliser. L'aurai-je ?
Je vous remercie de votre participation et vous souhaite bonne chance aux urnes.
Dame Noumea pour La Gazette de Gascogne à Mimizan
Conseil de Régence de Gasconha
Lo Moun - Une troupe de brigands nommé l'Hydre a pris le chasteau gascon dans la nuit du mercredi 6 au jeudi 7 janvier mil quatre cent cinquante huit. Après avoir pillé le duché, ils ont fui. Les Gascons ont ainsi pu reprendre le chasteau ducal et mettre en place, le 12 janvier, un Conseil de Régence choisi par la noblesse gasconne, devenue décisionnaire en ces temps de trouble.
Ainsi le Conseil en place se compose ainsi :
Souhaitons à nouveau conseil tout le courage dont il aura besoin.
RCV
Ainsi le Conseil en place se compose ainsi :
- Régentaire : Glawach
- Protector : Godgaby
- Conestable : Anatol2
- Capitani : Hook
- Perbòst deus manescaus : Noupi54
- Percurayre : Riwenn
- Judge : Ursin
- Bayle : Xaleda
- Commissari au trafique : Godgaby
- Commissari aus mines : Louisnapoleon
- Escusé-pet : Warthe
- Canceller : Ashmael_d.ambre
- Adjunt : Jetfaze
Souhaitons à nouveau conseil tout le courage dont il aura besoin.
RCV
samedi 16 janvier 2010
Un début d'année en fanfare pour la Gascogne.
La Gascogne endormie depuis longtemps, s’est réveillée brutalement le 7 janvier et doit faire aujourd’hui les comptes et tirer les conclusions de sa douloureuse expérience. La prospère province du Sud-Ouest qui avait résisté jusque là à bien des conflits, tombe à son tour. Il semble opportun de se replonger dans ces quelques jours intenses pour en refaire la chronologie.
Après une campagne mouvementée où les listes se sont faites attendre, où les contestations furent légions, et les programmes boudés, les résultats tombent au petit matin du 5 janvier. Surprise pour les scores, la liste du Duc sortant qui n’a pu être validée que le dernier jour des votes fait tout de même 37%, laissant une large victoire, même si moins importante que celle prédite, à ses adversaires. L’ère de la liste Gaga est en marche et avec 8 conseillers, rien ne peut l’arrêter, à la différence du mur d'enceinte de la capitale, comme peut en témoigner le Seigneur Didier de Warenghien, encore en convalescence après y avoir frotté son armée.
Une odeur de renouveau ne flotte pourtant pas dans l’air, pas de cri de liesse dans les rues, la gargote gasconne faiblement animée par les élections se vide à nouveau. Les gens changent mais la morosité stagne en Gascogne. On s’y divertit comme on peut, la commission de validation électorale porte plainte pour haute trahison contre le futur Duc et un de ses colistiers, le procès contre les élus étant très en vogue puisque nombreux maires en ont fait les frais ces derniers mois par exemple. Pendant ce même temps, une demande d’inéligibilité est déposée auprès de la Pairie également.
Mais nul ne s’affole dans la belle Gascogne, on parle, on rit, on boit entre deux coups de couteau dans le dos. Les conseillers s’apprêtent à reconnaitre leur Duc, demain tout commence… et c’est le drame. Le réveil fait mal pour ceux qui n’ont pas dormi au château, pour les autres, c’est la débandade. Pendant la nuit, un groupe de saltimbanques profite de la faiblesse lors du changement de conseil pour égorger les rares gardes présents. Ils parcourent le château en toute tranquillité, faisant fuir ses occupants notamment grâce à un ours muni d'arguments fort convaincants. Le Duc nouvellement élu apprend les deux nouvelles successivement, le trône est à lui, mais le château ne l’est plus. Le plus court règne de l’histoire de la Gascogne vient de s’achever, mais les exilés ont à leur disposition une magnifique mairie qu’ils ont réussi à prendre.
Car en cherchant les raisons de la faiblesse des forces de sécurité, on en arrive à la trouver et à compatir à la défaite du duché, mais aussi saluer sa dernière victoire. Victoire oui en ce 7 janvier car si les gardes étaient moins nombreux au castel, c’est qu’une partie d’entre eux se trouvaient dans la ville, plus bas, vers la mairie. La mission est un succès, la mairie est reprise par la garde là où l'armée avait échoué la veille, la maire traitresse de la capitale a été délogée, elle ne siège plus dans son bureau, maintenant occupé par un noble gascon, mais a été repoussée et siège dans la salle du conseil ducal.
Ce 7 janvier, le jour le plus long, voit les gascons attendre incrédules des informations. La motivation est présente, en témoigne le nombre de collision de pigeons plus élevée qu’à l’accoutumé. Il faudra toutefois attendre pour que le lendemain, les feudataires gascons prennent la décision de diriger la Gascogne, fautes d’autorités légitimes. La résistance s’organise alors, l’armée en marche, le marché épié, beaucoup de mouvement, dans le petit duché.
Ce n’est que vers l’après midi du 12 janvier, une fois le château désert suite au départ discret de tous les conseillers révoltés, qu’un conseil est remis en place. A ce jour celui-ci a donc un énorme travail qui l'attend et la Gascogne attend avec impatience les premiers rapports rendant compte de la situation du Duché et des changements à venir.
Gabriel Von Wittelsbach, Dict Godgaby
Après une campagne mouvementée où les listes se sont faites attendre, où les contestations furent légions, et les programmes boudés, les résultats tombent au petit matin du 5 janvier. Surprise pour les scores, la liste du Duc sortant qui n’a pu être validée que le dernier jour des votes fait tout de même 37%, laissant une large victoire, même si moins importante que celle prédite, à ses adversaires. L’ère de la liste Gaga est en marche et avec 8 conseillers, rien ne peut l’arrêter, à la différence du mur d'enceinte de la capitale, comme peut en témoigner le Seigneur Didier de Warenghien, encore en convalescence après y avoir frotté son armée.
Une odeur de renouveau ne flotte pourtant pas dans l’air, pas de cri de liesse dans les rues, la gargote gasconne faiblement animée par les élections se vide à nouveau. Les gens changent mais la morosité stagne en Gascogne. On s’y divertit comme on peut, la commission de validation électorale porte plainte pour haute trahison contre le futur Duc et un de ses colistiers, le procès contre les élus étant très en vogue puisque nombreux maires en ont fait les frais ces derniers mois par exemple. Pendant ce même temps, une demande d’inéligibilité est déposée auprès de la Pairie également.
Mais nul ne s’affole dans la belle Gascogne, on parle, on rit, on boit entre deux coups de couteau dans le dos. Les conseillers s’apprêtent à reconnaitre leur Duc, demain tout commence… et c’est le drame. Le réveil fait mal pour ceux qui n’ont pas dormi au château, pour les autres, c’est la débandade. Pendant la nuit, un groupe de saltimbanques profite de la faiblesse lors du changement de conseil pour égorger les rares gardes présents. Ils parcourent le château en toute tranquillité, faisant fuir ses occupants notamment grâce à un ours muni d'arguments fort convaincants. Le Duc nouvellement élu apprend les deux nouvelles successivement, le trône est à lui, mais le château ne l’est plus. Le plus court règne de l’histoire de la Gascogne vient de s’achever, mais les exilés ont à leur disposition une magnifique mairie qu’ils ont réussi à prendre.
Car en cherchant les raisons de la faiblesse des forces de sécurité, on en arrive à la trouver et à compatir à la défaite du duché, mais aussi saluer sa dernière victoire. Victoire oui en ce 7 janvier car si les gardes étaient moins nombreux au castel, c’est qu’une partie d’entre eux se trouvaient dans la ville, plus bas, vers la mairie. La mission est un succès, la mairie est reprise par la garde là où l'armée avait échoué la veille, la maire traitresse de la capitale a été délogée, elle ne siège plus dans son bureau, maintenant occupé par un noble gascon, mais a été repoussée et siège dans la salle du conseil ducal.
Ce 7 janvier, le jour le plus long, voit les gascons attendre incrédules des informations. La motivation est présente, en témoigne le nombre de collision de pigeons plus élevée qu’à l’accoutumé. Il faudra toutefois attendre pour que le lendemain, les feudataires gascons prennent la décision de diriger la Gascogne, fautes d’autorités légitimes. La résistance s’organise alors, l’armée en marche, le marché épié, beaucoup de mouvement, dans le petit duché.
Ce n’est que vers l’après midi du 12 janvier, une fois le château désert suite au départ discret de tous les conseillers révoltés, qu’un conseil est remis en place. A ce jour celui-ci a donc un énorme travail qui l'attend et la Gascogne attend avec impatience les premiers rapports rendant compte de la situation du Duché et des changements à venir.
Gabriel Von Wittelsbach, Dict Godgaby
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